| Un des symboles du romantisme allemand. |
Né deux décennies après la génération des Mendelssohn, Chopin, Liszt, Schumann, Wagner, etc., Johannes Brahms s'inscrit au coeur de l'histoire de la musique du XIXe siècle d'une manière très originale. Encouragé à ses débuts par Schumann dont la fin tragique le marquera beaucoup, Brahms développe un langage très marqué par l'attachement profond à l'héritage des auteurs baroques et classiques. Cette orientation lui a valu des accusations de passéisme, d'académisme, de la part du « camp » wagnérien en particulier. Avec plus de discernement, Schoenberg saluera plus tard « Brahms, le progressiste », sachant reconnaître l'originalité avec laquelle il se rattache à la sensibilité de son époque - que d'énergie et de lyrisme renferment en effet les merveilleuses architectures du musicien ! La nomination de Brahms à la tête de la Société des Amis de la Musique de Vienne en 1872 fut l'un de signes les plus tangibles de la très large reconnaissance dont l'auteur du « Requiem allemand » bénéficia dans ses années de maturité. Après des débuts essentiellement consacrés au piano (n'oublions pas quel virtuose fut Brahms !) et à la musique de chambre, le compositeur livra à partir des années 1870 un corpus symphonique parmi les plus importants de la littérature du XIXe siècle. Quant aux célèbres « Danses hongroises », leurs mélodies appartiennent autant aux musiciens tziganes qui inspirèrent Brahms qu'à un compositeur qui, il est vrai, s'en est emparé avec génie !
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