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ACTUALITÉ PROFESSIONNELLE
Sécurité sociale
L'offre institutionnelle de formation 2004
27/10/03 - Retrouvez l'offre institutionnelle de formation proposée en
CRFP, qu'elle soit nationale, inter-régionale ou régionale, sur le site de l'Ucanss,
au moyen d'une carte interactive. Recherche libre et recherche thématique. Malheureusement
tous les catalogues ne sont pas encore disponibles.
>
http://dom-inter.ucanss.fr/ucanss/public/prod/basenat.nsf/wcdrAccueil
Les députés ont achevé l'examen en première lecture du PLFSS pour 2004
28/10/03 - De mardi à vendredi, les députés ont examiné en séance
publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2004, un
budget de portée limitée. En dehors de la mise en place de la tarification à
l'activité et de la Prestation d'accueil du jeune enfant, il ne vise qu'à endiguer la dérive du déficit
vertigineux de l'Assurance maladie.
Les députés ont retenu la plupart des amendements adoptés par la commission
des Affaires sociales de l'Assemblée. Parmi les amendements entérinés
figurent la création d'un Comité des finances sociales chargé de suivre
"l'ensemble des finances sociales et des relations financières entre l'Etat
et la Sécurité sociale" ; un meilleur contrôle lors de la délivrance
de produits de substitution à destination des toxicomanes ; une modification
des tranches du barème de taxation des dépenses de promotion des médicaments
afin de «soulager» les petits laboratoires ; la mise en place d'une
contribution exceptionnelle égale à 0,5 % du chiffre d'affaires réalisé par
les laboratoires pharmaceutiques en 2004 ; l'instauration d'un relevé des
dépenses remis par le pharmacien à l'assuré social porteur de la carte Vitale
pour que ce dernier connaisse immédiatement le coût de ses dépenses en médicament
et, enfin, la suppression de la taxe sur les bières fortes instituée dans le
PLFSS pour 2003. L'Assemblée a adopté une nouvelle version de l'article 31
proposée par le gouvernement qui instaure un contrôle plus strict des
admissions de patients en affection de longue durée (ALD).. Il prévoit que
"lorsque les soins sont dispensés à des patients atteints d'une ALD, "le médecin
traitant et le médecin-conseil établissent conjointement un protocole de
diagnostic et de soins". Cet article vise à exonérer ou limiter le ticket
modérateur aux actes spécifiés dans le protocole de soins.
L'Assemblée doit désormais se prononcer par un scrutin public le 4 novembre
sur l'ensemble du texte et le Sénat examinera le projet de loi à partir du 14 novembre.
> Les grandes orientations du PLFSS :
http://fr.news.yahoo.com/031026/5/3gsjz.html
> Le texte du projet de loi - les rapports - les amendements adoptés
en commission - comptes rendu en séances publiques :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/budget/plfss2004.asp
> Discours de J-F Mattei du 28 octobre :
Présentation
du projet de loi de financement de la sécurité sociale
L'Assurance maladie
Le Haut Conseil de l'Assurance maladie entre dans le vif du sujet
30/10/03 - A partir du 30 octobre, les 53 membres du Haut Conseil pour l'avenir de l'Assurance maladie se réunissent
tous les jeudis avec une alternance de séances plénière et technique, soit un programme de travail intensif sur des thèmes
tels que l'évolution des dépenses, l'organisation des soins ou le rôle des
différents acteurs. Cette instance doit ausculter le système
et rendre un « diagnostic partagé » pour le 22 décembre prochain. A la lumière de ces
travaux, le gouvernement pourra mieux préparer l'opinion à la nécessité d'une réforme d'envergure.
L'ordre du jour de la réunion du 30 octobre est l'épineuse question du
financement des dépenses de santé « Dépenses, recettes, prises en charge ».
Un document de travail de 50 pages proposant onze éléments de diagnostic a été adressé lundi aux participants.
>
http://www.quotimed.com/index.cfm?fuseaction=viewarticle&Dartidx=161715
> Voir aussi : éléments de diagnostic sur le site de la modernisation de l'Assurance maladie :
http://www.sante.gouv.fr/ass_maladie/diagnostic/sommaire.html
La responsable de la mission T2A précise les conditions de mise en place de cette réforme
27/10/03 - Le système de dotation globale dans les établissements publics touche à sa fin. Après les expérimentations qui se sont déroulées en 2003,
la tarification à l'activité (T2A) sera appliquée dès le début de l'année prochaine dans l'ensemble des hôpitaux et à compter du 1er mai 2004 dans
les cliniques privées. Consciente que la réforme soulève de multiples interrogations chez les acteurs de terrain, la directrice de la mission T2A au
ministère de la Santé, Martine Aoustin, précise les conditions dans lesquelles cette réforme se mettra en place et tord le cou à certains préjugés
dans un entretien avec « le Quotidien ». La montée en charge sera très progressive, la réforme ne désavantagera pas les cliniques privées,
il n'y aura pas de sélection des malades, mais une mise en place d'un
dispositif d'évaluation, d'un programme d'information de grande ampleur et d'un dispositif de formation...
>
http://www.quotimed.com/index.cfm?fuseaction=viewarticle&Dartidx=161369
> Mission "Tarification à l'activité" (dossier du ministère de
la Santé actualisé en octobre 2003) - actualité du projet, documents, supports de communication :
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/t2a/index.htm
Les multiples vies de l'Intranet de la CNAMTS
27/10/03 - Le Journal du Net nous raconte la passionnante histoire du portail Intranet de l'Assurance maladie . Depuis la
première version de 1994 (BDBM), réalisée en mode vidéotexte par le biais de
terminaux Minitel, qui donnait accès à une base de documents réglementaires
(circulaires, modèles de lettres, etc.) jusqu'à la version actuelle (Medi@m),
réalisée en interne, basée sur une plate-forme
Linux, couplant le serveur Web Apache à la base mySQL permettant de déployer un
processus de contribution temps réel (Workflow). Une initiative qui entre dans
une stratégie globale de la caisse en faveur des technologies Open Source. Le
moteur de recherche Auracom a résisté à toutes les évolutions jusqu'à présent. Pour l'heure, la CNAM évalue la possibilité
de réaliser une nouvelle migration vers une plate-forme Oracle qui associerait
le serveur d'applications (Oracle9i AS), la solution de portail (Oracle Portal)
et le moteur de recherche (Oracle Ultra Search). Un ensemble qui permettrait
d'homogénéiser les technologies de l'environnement, "mais également de déployer
plus facilement des mécanismes de recherches transversales".. Revers de la
médaille : un tel chantier impliquerait pour la CNAM de se lancer dans des développements
spécifiques "importants" et de se familiariser avec la technologie J2EE.
>
http://solutions.journaldunet.com/0310/031027_cnam.shtml
Jean-Marie Spaeth veut un comité interprofessionnel pour les AcBUS
27/10/03 - Le président de la CNAMTS, Jean-Marie Spaeth, a annoncé aux syndicats médicaux son intention de
mettre en place, dès 2004, un comité de pilotage de l'ensemble des accords
de bon usage des soins, lors d'une réunion du comité de suivi de l'accord du 5 juin avec les généralistes.
Les syndicats médicaux approuvent dans leur majorité la mise en place d'une telle structure.
>
http://www.quotimed.com/index.cfm?fuseaction=viewarticle&Dartidx=161439
Le CPP sur le échographies obstétricales finalisé
29/10/03 - La CSMF a conclu avec l'Assurance maladie un contrat de pratiques
professionnelles (CPP) à adhésion individuelle portant sur la réalisation
d'échographies obstétricales. Ce contrat prévoit un engagement des praticiens
sur des règles d'assurance qualité, un forfait annuel de 2 000 ou 4 000 euros
selon le niveau d'activité des praticiens, et une prise en charge du surcoût de
la RCP. Il sera publié en annexe du règlement conventionnel minimal. Ce CPP
disparaîtra dès l'entrée en vigueur d'un AcBUS sur le même sujet que les
caisses et les syndicats médicaux espèrent boucler fin janvier. Les généralistes
qui réalisent beaucoup d'échographies devraient bénéficier d'une démarche
« de même nature », mais dans le cadre d'un avenant à la convention généraliste en vigueur.
>
http://www.quotimed.com/index.cfm?fuseaction=viewarticle&Dartidx=161634
Une étude de santé publique sur deux anti-inflammatoires
29/10/03 - Une étude de pharmacovigilance consacrée à deux anti-inflammatoires
inhibiteurs de COX2 est actuellement menée par le département de pharmacologie de
l'Université Victor Segalen de Bordeaux. Cette enquête réalisée à la demande du ministère de la Santé
est inédite en France car elle étudie la façon dont des médicaments déjà
en vente sont utilisés dans la réalité sur les patients L'étude vise à décrire la population des utilisateurs, les motifs de
prescriptions et les conditions de traitement, et à évaluer les risques d’effets indésirables
éventuellement associés à ces deux produits. Les chercheurs ont été autorisés à identifier
des noms dans les bases de données patients de la CNAMTS. Une convention a été signée entre la
Caisse nationale, la Direction générale de la santé et l’Université de
Bordeaux avec l'autorisation de la CNIL. Les modalités pratiques sont décrites par la CNAMTS dans un communiqué du 29 octobre.
Cette démarche choque certains praticiens inquiets de voir lever le secret médical
de leurs patients sans leur consentement préalable. Les chercheurs de Bordeaux
assurent que la confidentialité est strictement respectée.
Cadeus (c'est son nom) est une très grosse étude, qui emploie 45 personnes
pendant deux ans. Les résultats devraient être rendus publics en mars 2005 et
seront accessibles sur le site du département de pharmacologie de Bordeaux. Le département
va envoyer 400 000 courriers (200 000 aux médecins, 200 000
aux patients), et compte sur la participation de 40 000 patients et médecins.
L'enjeu pour la Sécu est clair : faire des économies en renégociant éventuellement
le prix des médicaments. Les deux anti-inflammatoires Celebrex et le Vioxx coûtent
chacun 100 millions d'euros en remboursement par an.
Quatre nouvelles études sont déjà en préparation dans ce département pour réévaluer des antibiotiques ou des médicaments contre l'épilepsie.
D'autres recherches similaires ont été confiées par la DGS à l'Inserm.
> Communiqué de presse de la CNAMTS :
http://www.ameli.fr/174/DOC/1113/cp.html
> "Une étude inédite réévalue la valeur thérapeutique de médicaments
déjà en vente" - article de Transfert.net :
http://www.transfert.net/a9502
Un bilan négatif du dispositif d'aide à la mutualisation
29/10/03 - Un bilan de l'aide à la mutualisation a été présenté lors de la
journée de rentrée du département des relations avec les administrateurs de
l'assurance maladie obligatoire (Draamo) de la Mutualité française, qui s'est
tenue le 20 octobre. Ce dispositif qui permet aux personnes dont les revenus
dépassent de 10 % seulement le plafond de la CMU
de bénéficier d'une aide financière pour acquérir une complémentaire santé n'a
touché que 7800 bénéficiaires. Un peu plus de 700 organismes complémentaires se sont portés candidats. En
comparaison des 4,3 millions de bénéficiaires de la CMUC, on peut considérer que
le dispositif est un échec qui serait dû au "manque d'attractivité de l'offre"
et à la revalorisation de certains minima sociaux.
>
Dispositif d'aide à la mutualisation - 7 800 bénéficiaires seulement
Famille - enfance
Les Rencontres Nationales de l’Adolescence
27/10/03 - Les Rencontres nationales de l'adolescence, qui se sont déroulées
le 18 octobre à Paris, constituent le premier acte de la préparation de la
conférence de la famille 2004, qui sera marquée comme cette année par une préparation
fondée sur la concertation la plus large possible. Des groupes de travail
seront installés le 12 novembre prochain par le ministre délégué à la
Famille afin de préparer la conférence. L’adolescence est la grande oubliée
de la politique familiale et c’est pour cette raison que Christian Jacob a
souhaité que la prochaine conférence annuelle place cette question au centre
de sa réflexion. Le ministre fera en février des propositions au chef du gouvernement.
> Discours d'ouverture du ministre et dossier de presse sur le site du ministère :
http://www.famille.gouv.fr/discours/33_031018cj.htm
Les pères bénéficiaires du congé de paternité en 2002
28/10/03 - DREES – « Études et Résultats » n° 266 – octobre 2003
336 300 pères affiliés aux trois régimes de sécurité sociale ont bénéficié
en 2002 d’un congé de paternité, soit un taux de recours estimé à environ
59 % dans la première année de mise en place du dispositif.
Selon une enquête réalisée avec le concours des trois caisses nationales de sécurité
sociale, la plupart de ces pères ont pris leur congé intégralement (onze
jours ou dix-huit en cas de naissances multiples). Les deux tiers des assurés
au régime général ont quant à eux pris ce congé dans le mois qui a suivi la
naissance de leur enfant, ce qui n’est le cas que d’un père sur deux
appartenant aux professions agricoles et indépendantes. Les bénéficiaires du
congé de paternité sont en moyenne plus âgés que l’ensemble des pères (34 ans
contre 32,5 ans). Ils ont un salaire brut moyen (pour les salariés) ou un
revenu d’activité (pour les indépendants) légèrement inférieur à celui de l’ensemble des assurés de leur régime.
>
http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er-pdf/er266.pdf
Prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE)
29/10/03 - Dans le cadre du PLFSS 2004, les députés ont adopté, dans la nuit
de jeudi à vendredi, l'article qui institue la prestation d'accueil du jeune
enfant (PAJE). Celle-ci va regrouper les cinq prestations existantes en faveur de la
petite enfance : l'allocation pour jeune enfant, l'allocation d'adoption,
l'allocation parentale d'éducation, l'aide à la famille pour l'emploi d'une
assistante maternelle agréée et l'allocation de garde d'enfant à domicile.
Cette prestation est composée de plusieurs "étages" : une prime à
la naissance, une allocation de base, en plus d'un "libre choix d'activité"
et d'un "libre choix du mode de garde". Les députés ont voté un
amendement de la commission des Affaires sociales, qui prévoit qu'en cas de décès
d'un enfant, le versement de la prestation sera maintenue pendant trois mois.
Cette allocation s'inscrit dans la nouvelle politique familiale du gouvernement et a pour objectif de faciliter le " libre
choix" des parents pour accueillir et faire garder leurs enfants. Elle entre en vigueur au 1er janvier 2004 pour toutes les familles qui ont
un enfant (naissance ou adoption) à partir de cette date. Elle va cohabiter
pendant 3 ans avec les anciennes prestations qui continueront à être servies aux
familles qui n'ont pas de nouvel enfant à partir de janvier 2004. Prestation
modulaire, formalités simplifiées avec un Centre national de traitement de la Paje, créé pour l'occasion, qui assurera le
traitement de toute les demandes pour l'ensemble de la France et pour l'ensemble des régimes....
> Un dossier d'actualité de la MSA :
http://www.msa.fr/internetmsa/sitemsa.nsf/WebDossiers?OpenView
Recouvrement - emploi
Le CIE : un retour durable à l'emploi
29/10/03 - Le contrat initiative-emploi (CIE), inventé par Jacques Chirac en août 1995 et
relancé par François Fillon au printemps, est un des contrats privilégiés par le
gouvernement pour favoriser la réintégration professionnelle des exclus du monde
du travail, tels les chômeurs de longue durée et les bénéficiaires du RMI. Le
CIE est un contrat à durée déterminée ou indéterminée de 12 à 24 mois. Il y a
quelques jours, François Fillon a relevé de 70.000 à 110.000 le nombre de contrats qui seront financés l'an prochain.
Une étude de la Dares, publiée le 28 octobre, souligne l'efficacité du
dispositif. Elle révèle que 40 % des anciens bénéficiaires restent dans
l'entreprise où ils ont effectué leur CIE et, parmi ceux qui la quittent au
terme du contrat prévu, près de sept sur dix trouvent un autre emploi dans le
mois qui suit. Deux ans et demi après la fin de leur contrat aidé, les
allocataires des minima sociaux, les chômeurs de très longue durée et les
personnes handicapées (qui sont prioritaires pour l'embauche en CIE) ont une
insertion professionnelle aussi satisfaisante que les autres publics. En 2002,
ils sont en effet plus de 70 % à avoir trouvé un emploi classique.
> Premières Informations et Premières Synthèses 2003.10 - N°44.5 :
http://www.travail.gouv.fr/publications/p_detailPublication.asp?idTitre=2029
Retraites
Nouvelle séance de négociations sur les retraites complémentaires
28/10/03 - Les partenaires sociaux se sont retrouvés, le 27 octobre, au siège du
Medef, pour une nouvelle séance de négociation sur l'avenir financier des
retraites complémentaires Arrco et Agirc après la réforme Fillon.
Partant du scénario médian du Conseil d'orientation des retraites (COR), qui
prévoit un doublement des pensions versées entre 2002 et 2025, la délégation patronale, opposée à toute hausse de cotisations, a proposé
deux orientations pour assurer l'équilibre financier des régimes : l'augmentation
du prix d'achat du point de retraite pour le salarié et un abaissement de la valeur du point utilisée pour le calcul des pensions
qui évoluerait moins vite que l'inflation (de 0,5 %). Un rapide calcul indique que
la pension complémentaire pourrait baisser de 5 % d'ici 2008 et atteindre 18 %
en 2020. Vives réactions des syndicats de salariés qui ont unanimement rejetées ces propositions
patronales. Pour financer les départs anticipés - avant 60 ans - des salariés ayant eu des carrières longues, mesure votée dans la
réforme du régime général, les partenaires semblaient en revanche plus proches.
L'AGFF (Association pour la gestion du fonds de financement, qui finance le surcoût de la retraite complémentaire entre 60 et 65 ans) devrait prendre en
charge cette nouvelle mission grâce à ses excédents. Patronat et syndicats
semblent par ailleurs d'accord pour pérenniser l'AGFF pendant la durée de
l'accord en négociation, qui pourrait aller jusqu'à fin 2008. Les partenaires
sociaux se retrouveront le 4 novembre pour examiner un premier texte du Medef. La vraie
négociation ne devrait commencer que le 12 novembre, date à laquelle elle est aussi censée se terminer.
>
http://fr.news.yahoo.com/031027/202/3gug1.html
Publication du décret sur les départs anticipés
31/10/03 - Le décret prévoyant le départ anticipé en retraite des salariés
ayant effectué des carrières longues est paru vendredi au Journal officiel. Ce
texte concerne les salariés ayant commencé leur activité avant l'âge de 15,
16 ou 17 ans pour qui un droit anticipé à la retraite est ouvert à 56, 57, 58
ou 59 ans, selon qu'ils peuvent faire valoir une durée cotisée de 42, 41 ou 40
ans. Selon le décret, les salariés peuvent ainsi partir en retraite à 56 ans
s'ils ont cotisé 168 trimestres (42 ans de cotisation) et ont "débuté
leur activité avant l'âge de seize ans". La possibilité de départ en retraite est en outre ouverte à 58 ans pour les
salariés ayant commencé à travailler avant 16 ans et justifiant d'une période
de cotisation de 164 trimestres (soit 41 années de cotisation).
Enfin, les salariés peuvent partir à 59 ans dès lors qu'ils peuvent justifier d'une période de cotisation de
160 trimestres (soit 40 années) et démontrer qu'ils ont commencé à
travailler avant 17 ans. Les périodes "d'incapacité temporaire" (maladie, accidents du travail)
seront considérées comme cotisées dans la limite de quatre trimestres, comme le
service national. En revanche, les périodes de chômage ne seront pas comptabilisées.
Syndicats et patronat attendaient avec impatience ce décret qui conditionne en
partie le contenu des négociations qu'ils conduisent pour adapter les régimes
de retraites complémentaires à la réforme des retraites.
> http://tif.journal-officiel.gouv.fr/2003/18601ALL.pdf
> Communiqué du Premier ministre :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=41078
Les systèmes de retraite en Europe à l’épreuve des changements démographiques
30/10/03 - Article téléchargeable au format Pdf issu de l’ouvrage « France Portrait Social, édition 2003-2004 »
Les États membres de l’UE connaissent des différences importantes quant à leurs situations démographiques,
aux niveaux et conditions de vie des personnes âgées, ainsi qu’à l’organisation
de leurs systèmes de retraite. Cependant, ils sont appelés à relever au cours
des prochaines années des défis d’ampleur comparable, liés aux conséquences
économiques et sociales de l’arrivée à l’âge de la retraite des générations
nombreuses nées au lendemain de la dernière guerre mondiale et à l’élévation
continue de l’espérance de vie. Tous les pays européens ont mis en œuvre des
réformes de leurs systèmes de retraite, afin de parvenir à garantir aux
retraités de demain un remplacement convenable de leurs revenus d’activité dans
des conditions d’équilibre financier des régimes de retraite publics comme
privés. L’adaptation des régimes de retraite aux changements démographiques
constitue désormais un sujet de coopération entre États membres, dont on peut
escompter le développement de statistiques et d’études qui permettront
d’améliorer la comparaison des systèmes européens de retraite.
> article de16 pages Pdf ::
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/hcFPS03d3.pdf
ACTUALITÉ SANTÉ
Décentralisation des systèmes de santé. Quelques réflexions à partir d'expériences étrangères
28/10/03 - CREDES - Dominique Polton - Questions d'économie de la santé 2003 n° 72 - octobre 2003
La décentralisation a été - avec la concurrence - une des idées-force qui ont
sous-tendu les réformes des systèmes de santé menées dans les années 90. Dans un
certain nombre de pays, la tendance est à déléguer la gestion du système, et
progressivement son financement, à des collectivités locales. Dans d'autres, il ne s'agit pas de décentralisations politiques au sens strict, mais de
délégations de responsabilités à des acteurs locaux - institutions, groupes professionnels...
Le Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé
analyse dans son dernier bulletin "Question d'économie de la santé" des exemples
étrangers de décentralisation. Des expériences scandinave, espagnole,
italienne..., il ressort en particulier que décentraliser la politique de santé
et/ou son financement n'est en aucun cas une solution au casse-tête de la régulation des dépenses
auxquelles sont confrontés la plupart des pays
industrialisés. Un système sanitaire décentralisé est source de tensions
permanentes et pas forcément facteur d'efficience des systèmes. Les inégalités territoriales semblant être le prix à payer.
> Document téléchargeable au format Pdf :
http://www.credes.fr/Publications/Bulletins/QuestEco/pdf/qesnum72.pdf
Les infections invasives à méningocoques (IIM) ont augmenté de 20 % en 2002
28/10/03 - Selon les données de la déclaration obligatoire pour 2002, les infections
invasives à méningocoques (méningite, septicémie, arthrite, péricardite
...) sont en augmentation de 20 % par rapport à l'année 2001. Cette
croissance, due pour moitié à l'inclusion de cas correspondant aux nouveaux
critères de notification mis en place depuis juillet 2002, confirme l'évolution
observée depuis 1996. Le taux de mortalité augmente lui aussi et n'a jamais été
aussi élevé depuis 1985, relève une étude publiée le 28 octobre par l'InVS
dans son « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (n° 43-2003).
Néanmoins, les auteurs de l'étude signalent une inversion des tendances pour
l'année 2003. Selon des données non encore publiées, « au 1er juillet
2003, l'augmentation des IIM ne semble pas se poursuivre ».
Ces infections affectent surtout les moins de 20 ans. En dépit de l'amélioration
des moyens thérapeutiques, la létalité et le taux de séquelles graves
demeurent élevés. Leur surveillance continue permet la détection précoce des risques épidémiques.
> BEH n° 43
http://www.invs.sante.fr/beh/2003/43/index.htm
Un enfant sur quatre sera obèse en 2020, si rien n'est fait
29/10/03 - "L'obésité et le surpoids font peser sur la santé des pays industrialisés des menaces équivalentes à
celles du tabac et de l'alcool", a rappelé le professeur Maurice Tubiana, membre de l'Académie de médecine, en
conclusion d'une séance commune avec l'Académie de pharmacie consacrée, mardi 28
octobre, à ce fléau. "Les formes graves de la maladie sont de plus en
plus fréquentes. Si l'augmentation de la prévalence suit la tendance observée au
cours des 30 dernières années, on peut anticiper qu'un enfant sur quatre sera
obèse en 2020". "La France, comme la majorité des pays d'Europe, doit prendre
acte d'une progression préoccupante de l'obésité de l'enfant" et "s'engager dans
une politique de prévention au long cours" qui concerne la société dans son
ensemble, industrie agroalimentaire comprise. "Près de 14 % des enfants français
de 5 à 12 ans présentent actuellement un excès de poids (environ 3,5 % sont obèses et plus de 10 % en surpoids)".
> Les cinq communiqués scientifiques de l'Académie :
http://www.academie-medecine.fr/actualites/communications.asp
Un guide pour "Comprendre et prévenir les prises de risque des jeunes sur la route"
29/10/03 - Un collectif d'associations d'éducation pour la santé de Rhône-Alpes
édite un guide méthodologique intitulé « Comprendre et prévenir les prises de
risque des jeunes sur la route » dans le but de "faire prendre conscience des
représentations individuelles et collectives du risque, pour concourir au
développement de comportements plus sûrs". Inscrite dans une approche
d'éducation pour la santé, sa conception repose autant sur des enquêtes et des
expérimentations d'animations auprès des jeunes que sur les discours des
experts. Il s'articule autour de trois axes : apporter des connaissances de base
sur les accidents de la route ; proposer des pistes d'animation ; mettre à
disposition un répertoire d'acteurs investis dans le champ des prises de risque des jeunes sur la route.
> Le guide est disponible en version électronique sur le site du CRAES-CRIPS :
http://www.craes-crips.org/publications/2003/class_jeunes_route/class_jeunes_route.htm
Les "vrais revenus nets" des médecins
31/10/03 - La Caisse de retraite des médecins libéraux publie une comparaison fine des revenus nets de ces praticiens par spécialité. Des chiffres
étonnants à comparer avec ceux produits par la CNAMTS qui portent sur des
revenus bruts des médecins (hors charges et investissements) sans distinction des secteurs I et II.
Selon les statistiques fournies par la CARMF, les spécialistes en honoraires
libres ont des revenus nets supérieurs de 20 % en moyenne à ceux de leurs
confrères du secteur I, mais ce taux varie fortement selon les spécialités. Le
Dr Gérard Maudrux, président de la CARMF, dans une lettre adressée aux ministres
François Fillon et Jean-François Mattei, écrit « qu'ayant eu connaissance de
ces chiffres et des prévisions qu'ils permettent, le dernier Règlement
conventionnel minimal aurait été différent ».
> Le tableau des revenus et la lettre du Dr Maudrux sur le site de la Coordination nationale :
http://www.conatspe.com/documents/html/Tableau_revenus2003.htm
ACTUALITÉ SOCIALE
Le Plan vieillissement et solidarité est pratiquement bouclé
31/10/03 - Plusieurs quotidiens (Les Echos, France Soir, Ouest France et Le Monde) ont
annoncé mardi 28 que le gouvernement s'apprêterait à sacrifier le lundi de
Pentecôte au profit de la solidarité avec les personnes âgées. Selon les
informations très précises des journaux, le principe du «jour férié
travaillé» aurait été entériné vendredi 24 à la suite d'un arbitrage de
Jean-Pierre Raffarin portant sur le plan «Solidarité en faveur du
vieillissement et de la dépendance». D'après le quotidien économique, ce
plan devrait être officiellement annoncé le 4 ou le 5 novembre, puis présenté
au Conseil des ministres du 6 novembre. Les entreprises reverseraient à l'Etat l'équivalent
du produit de leur activité supplémentaire, sous la forme d'une cotisation
nouvelle de 0,2 % à 0,3 % de la masse salariale. L'Etat de son côté mettra la
main à la poche via une dotation budgétaire de «plusieurs centaines de
millions d'euros» afin d'obtenir une enveloppe totale de 1,9 milliard d'euros.
Certaines catégories sociales seraient exonérées comme les chômeurs, les agriculteurs, les retraités non-imposables...
Cette révélation anticipée, dont le ministre des Affaires sociales François
Fillon a reconnu être à l'origine, a provoqué des tensions au sein du
gouvernement. Matignon, mécontent de voir le plan de communication prévu
voler en éclats, s'est fendu d'un communiqué pour assurer que les "décisions finales ne sont pas arrêtées". Donnant
la priorité "à l'effort important qui doit être consenti en faveur des personnes âgées et handicapées", les services du Premier ministre ont
indiqué que les "travaux préparatoires sont en cours". "Les
ministres en charge (...) feront prochainement des propositions d'action sur la
base des consultations qui ont été engagées avec les différents partenaires,
notamment associatifs". Dans tous les cas, "le maintien à domicile doit être
développé, les établissements qui accueillent des personnes dépendantes doivent
être modernisés et les personnes handicapées doivent être davantage intégrées
dans notre société", précise le gouvernement. Mardi soir, au Sénat, Jean-Pierre
Raffarin a souligné que la suppression d'un jour férié n'était que "l'une des hypothèses" envisagées par son gouvernement.
Les fuites dans la presse et ces propos contradictoires seraient, selon
certaines sources gouvernementales, provoquées par des désaccords sur le bien-fondé du projet au sein du gouvernement.
>
Communiqué du Premier ministre relatif à la politique en faveur des personnes âgées
Chômage : l'ANPE perd son monopole
31/10/03 - Les modalités de la suppression du monopole de l'ANPE dans le cadre
du projet de loi Fillon sur la formation professionnelle et le dialogue social,
dont le principe avait été annoncé par Jean-Pierre Raffarin lui-même, n'ont pas
pris par surprise les syndicats, mais ils n'en ont pas moins vivement réagi. Le
volet emploi de ce texte actuellement examiné au Conseil d'Etat sera rendu
public dans quelques jours. Il met fin au monopole, légal plus que réel, de
l'Agence nationale pour l'emploi afin d'améliorer le fonctionnement du marché du
travail. Le placement des demandeurs d'emploi sera ouvert à des opérateurs
privés "agences de placement" privées, au-delà des actuels cabinets de
recrutement réservés aux cadres. Les entreprises pourront faire appel à ces
"agences de placement" qu'elles rémunéreront. Aucun frais ne pourra être exigé
des chômeurs. L'ANPE a en revanche obtenu, en contrepartie, une mesure très
novatrice, la possibilité de faire payer certains de ses services aux
entreprises, voire de créer des filiales spécialisées dans telle ou telle
activité. L'étape suivante est déjà prévue : c'est celle d'une meilleure
coordination entre l'ANPE et le régime d'assurance-chômage, étudiée par la
mission conduite par Jean Marimbert. Alors que le patronat se réjouit d'une réforme visant à
"fluidifier" le monde
du travail, les syndicats FO et la CGT craignent un traitement des chômeurs à
plusieurs vitesses. La CFDT n'est pas hostile au principe, mais pose des conditions.
Le projet de loi devrait normalement être présenté au Conseil des ministres du 12 novembre.
Le taux de chômage se rapproche de la barre des 10 %
1/11/03 - Le chômage poursuit sa progression en France, où il touche désormais
9,7 % de la population active : le nombre de demandeurs d'emplois a augmenté de
1,0 % en septembre, selon les chiffres du ministère publiés vendredi matin.
Fin septembre, l'Hexagone comptait 2.435.700 chômeurs, soit 25.300 de plus que
fin août. Sur un an, leur effectif a crû de 6,9 %, une augmentation qui touche
plus les hommes (+ 8,3 %) que les femmes (+ 4,5 %). D'après le communiqué du
ministère de François Fillon, le chômage de longue durée a diminué de 0,8 %
en septembre, mais augmenté de 8,0 % sur un an. Le nombre de chômeurs de très
longue durée (inscrits depuis plus de trois ans) a baissé de 2,3 % en
septembre et de 9,7 % sur un an. La France est le pays européen le plus touché par le chômage après l'Espagne.
> Les chiffres du marché du travail en septembre 2003 :
http://www.travail.gouv.fr/
> A voir aussi "le plan national d'action pour l'emploi 2003-2006" sur le même site :
http://www.travail.gouv.fr/fse/b_connaitre/pnae2003.pdf
INSEE - « France, portrait social » 2003-2204
30/10/03 - Chaque année, l'INSEE fait le bilan des évolutions de la société
française à partir des données statistiques recueillies par lui-même et les
services statistiques publics dans son ouvrage intitulé « France, portrait
social ». La septième édition, parue le 30 octobre, offre une vue d'ensemble de
la situation socio-économique pour l'année 2002 et le premier semestre 2003 avant d'examiner des thèmes plus spécifiques.
Cette édition s'intéresse plus particulièrement aux retraites en Europe, à la vie familiale
des immigrés et à la dynamique des salaires et du coût du travail entre 1996 et 2000.
> France, portrait social, édition 2003-2004, 226 pages - dont 3 études téléchargeables sur le site de l'Insee :
http://www.insee.fr/fr/ffc/accueil_ffc.asp
NTIC - E-SANTE - E-ADMINISTRATION
La revue de presse du GIP-CPS n° 59 / 60 - Septembre 2003
31/10/03 - Les articles sélectionnés sont accessibles en texte intégral. L'actualité
de la CPS, les outils technologiques, informations professionnelles, les réseaux.
>
http://www.atoutdesuite.com/gip/presse/revue_septembre2003/
Charte de l'accueil dans l'administration
27/10/03 - Premier et souvent seul point de contact avec les usagers, l'accueil
dans l'administration - au guichet, par téléphone, par courrier postal ou électronique
- constitue un enjeu essentiel de la réforme de l'Etat. Sur la proposition du
secrétaire d'État à la réforme de l'État, Henri Plagnol, le Premier ministre a souhaité que soit élaborée une Charte de l'accueil énonçant les
engagements pris par tous les services administratifs de l'Etat en matière
d'accueil du public. Vecteur de transparence et de confiance, elle sera affichée
dans tous les guichets d'accueil d'ici à la fin 2004. Le forum ouvert en
septembre sur la démarche et les engagements de la charte est clôturé depuis le 24 octobre.
> Le texte de la charte :
http://www.forum.gouv.fr/article.php3?id_article=18
> synthèse des contributions réalisée par Bernard Candiard :
http://www.forum.gouv.fr/article_forum.php3?id_forum=1358&id_thread=1358
Internet public et e-administration
29/10/03 - Un nouveau dossier du Journal du Net. Le chemin sera long avant que les Français et les entreprises intègrent dans leur vie quotidienne
les nouveaux canaux "e-services publics". Panorama des acteurs, stratégies et politiques.
>
http://www.journaldunet.com/dossiers/public/
Le gouvernement déclare Internet «d’utilité tout public»
31/10/03 - Le Premier ministre a dévoilé le 30 octobre une campagne de communication intitulée «Internet déclaré d’utilité tout
public». Elle vise «à promouvoir, auprès des Français les moins équipés en informatique, l’utilité du micro-ordinateur et de l’Internet». L'opération
associe à la fois les pouvoirs publics et une trentaine d’entreprises privées françaises. «Il faut une vraie mobilisation nationale pour rattraper
notre retard en équipements de micro-ordinateurs, et faire d'Internet ce médium de connaissances et d'échanges dont beaucoup de Français peuvent avoir besoin
pour vivre à l'aise dans le XXIème siècle», a déclaré Jean-Pierre Raffarin.
> dossier de presse et brochure de la campagne en téléchargement. Par ailleurs, vous pourrez consulter la vidéo de la conférence de presse :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=41066
LES SITES INTERNET
Espace entreprise de l'Assurance maladie d'Ile-de-France
28/10/03 - S'inscrivant dans la démarche "Une région-Un service" qui vise à simplifier et harmoniser les rapports entre l'Assurance maladie et ses
usagers, les huit CPAM d'Île-de-France et la CRAMIF mettent à la disposition des entreprises de la région un site portail destiné à faciliter les démarches
des employeurs et des salariés dans le domaine de la réparation, la tarification et la prévention des risques professionnels. Outre les
informations indispensables sur le sujet, le site donne la possibilité de télécharger ou de commander les formulaires destinés aux employeurs et indique les contacts
téléphoniques et les sites Internet des neuf organismes chargés de gérer le risque AT/MP en Ile-de-France. Conseils, téléchargement du guide employeur ou
quizz permettant de tester ses connaissances en matière de législation figurent également sur ce portail.
>
http://www.accidentdutravail-idf.net/
Les antibiotiques, c'est pas automatique !
1/11/03 - La CNAMTS a ouvert ce site d'information spécialisé destiné aux parents. Il répond à leurs interrogations et leur donne des points de repères
sur les comportements appropriés : quand donner des antibiotiques ? Quand
consulter ? Comment soulager ? Quels sont les bons réflexes à avoir ?. Questions de parents, Quizz et brochure à télécharger.
> http://www.antibiotiquespasautomatiques.com
UNE SÉLECTION DE TEXTES PARUS AU JO
Retraites
Sécurité sociale
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