piano
"Troublant, redoutable, Michelangeli est une légende triomphale du piano, de la classe des Horowitz et des Gilels." HAROLD C. SCHONBERG |
Né en Italie, à Brescia, enfant prodige, il joue piano et violon dès l'âge de quatre ans. A la suite d'une maladie infantile, il opte pour le piano, suit les cours de Paolo Chimeri, entre au Conservatoire de Milan dans la classe de Giovanni Anfossi. Premier Prix au Concours International de Genève en 1939 (le président du jury est Ignace Jan Paderewski) , année où il remporte une course automobile. Il est également champion de ski et pilote d'avion. Cortot s'exclame : " c'est un nouveau Liszt ! ". Tournées internationales jusqu'en 1948. En 1949, il est invité à Varsovie pour la commémoration du centenaire de la mort de Chopin. Très affaibli par la maldie qui le ronge, il ne redonnera des concerts qu'onze ans plus tard, retourne à Brescia pour y enseigner et fonder un Festival de piano, en 1964. Reprenant la carrière en 1959, il créé son propre mythe, ne jouant que sur un piano qui le suit partout à travers le monde, qu'il démonte et accorde lui-même. Souvent, il décommande son concert au dernier moment, ne se sentant pas capable d'être à la hauteur phénoménale qu'il s'est fixée. En 1967, il fait retraite dans un couvent de franciscains, n'y joue que de l'orgue. A la perfection, bien entendu. Il choisit de vivre à la montagne, en Suisse, en 1968. Huit mille spectateurs viendront l'acclamer lors de son concert de retour, en 1975, au Vatican. Lors d'un concert à Bordeaux, nouvelle rechute. Il revient l'année suivante et continuera d'éblouir son auditoire jusqu'à son dernier concert à Hambourg, le 7 mai 1993.
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